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Il y a des millions d’années, la Terre abordait sa longue vie au service des êtres leur offrant clos, couvert et nourriture.
Généreuse, tolérante, prêteuse, elle a, en Mère, donné à ses enfants ce dont ils ont eu besoin pour grandir, s’épanouir, se reproduire et pour coexister en sa surface ou en son sein.
A toutes vies, végétales ou animales, elle a ouvert les bras. A tous, elle a confié les moyens de s’adapter et le soin de lui rendre, en retour, suffisamment de force pour durer.
Tant de millénaires lui ont réussi mais hélas, au siècle vingtième après Jésus Christ, l’un de ses enfants - l’Humain - s’est pris d’une supériorité si égoïste qu’il s’est adjugé le droit de piller, de détruire pour de l’argent et de tuer sans nécessité.
Le massacreur de sa mère La Terre, pris lui-même à la gorge, devrait faire amende honorable mais non ! Il se fait donneur de leçons en expliquant aux jeunes, aux vieux, aux âges moyens, autant dire à tout le monde qu’il faut respecter la bonne Mère.
Lui, par contre, s’arroge le droit personnel de s’en exonérer sans en mesurer les conséquences. Que ne ferait-il pour être le plus riche du cimetière ?
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