Ange Leindour, célibataire par vocation, de 82 ans seulement, vous confie le secret des sources de haute colline.
Malgré des journées bien remplies, il prend volontiers sur son temps pour accueillir avec bienveillance les amis de toujours ou les connectés de tous poils béatement plantés à sa porte.
Il se fait sauveur malicieux des âmes en perdition. Curiosité et imprudence sur les terres du vieil homme se confrontent aux foudres du ciel, aux ronces offensives, aux gués périlleux, aux fils châtaigne, aux ruminations inquiétantes des Charolaises en fleur.
Imaginez sur la table en formica, autour d’un café de cafetière émail réchauffé sur la gazinière, le smartphone de René-Pierre, l’iPad de Cindy-Louise, l’iPod d’Hugues-Henri de Casabella et le couteau de poche d’Ange Leindour.
De rencontres insolites en émotions partagées, les Échanges intergénérationnels témoignent d’un univers aux codes sociaux qui s’entrechoquent.
Un livre malin où règne en toute primauté une philosophie de vie au pays du partage des eaux.
Il y a des millions d’années, la Terre abordait sa longue vie au service des êtres leur offrant clos, couvert et nourriture.
Généreuse, tolérante, prêteuse, elle a, en Mère, donné à ses enfants ce dont ils ont eu besoin pour grandir, s’épanouir, se reproduire et pour coexister en sa surface ou en son sein.
A toutes vies, végétales ou animales, elle a ouvert les bras. A tous, elle a confié les moyens de s’adapter et le soin de lui rendre, en retour, suffisamment de force pour durer.
Tant de millénaires lui ont réussi mais hélas, au siècle vingtième après Jésus Christ, l’un de ses enfants - l’Humain - s’est pris d’une supériorité si égoïste qu’il s’est adjugé le droit de piller, de détruire pour de l’argent et de tuer sans nécessité.
Le massacreur de sa mère La Terre, pris lu .../...